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Devenir avocat entrepreneur

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Matthieu LafontAvocat associé chez Lafont & Associés

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contexte

Contexte

J’exerce le métier d’avocat fiscaliste au sein du cabinet Lafont & Associés. Il s’agit d’un cabinet familial puisque mon frère et moi avons décidé de nous associer il y a quatre ans. Nos pratiques sont parfaitement complémentaires : lui est en charge du corporate et moi du fiscal. Nous avons quelques collaborateurs et collaboratrices et notre forte croissance nous conduit d’ailleurs à agrandir l’équipe actuellement.

Me concernant, je dispose d’une clientèle à la fois corporate et personnes physiques. Pour ces deux typologies de clients, je traite aussi bien des dossiers de conseil que de contentieux (et précontentieux). Ma pratique est donc organisée autour de ces quatre grands types de dossiers (conseil aux sociétés, conseil aux particuliers, contentieux pour les sociétés, contentieux pour les particuliers).

Traditionnellement, il y avait un certain équilibre entre ces quatre types de dossiers. Toutefois, cela est moins vrai aujourd’hui dans la mesure où j’ai vu croître de manière très importante ma clientèle de personnes physiques investisseurs en cryptomonnaies (et autres actifs numériques). Plus récemment, au fil du temps et de la croissance de mon réseau, j’ai vu se développer une clientèle professionnelle dans le domaines des actifs numériques (porteurs de projets, sociétés émettant leur propre jeton numérique, etc.).

Concernant la répartition géographique, ma clientèle « traditionnelle » (c’est-à-dire hors cryptomonnaies) se situe en majorité en région parisienne (plus de 50% des dossiers).

Par ailleurs, une partie significative de la clientèle se trouve à l’étranger (clientèle de non-résidents) et, dans une moindre mesure, en région.

Quant à ma clientèle « cryptomonnaies », elle est présente dans toute la France et aussi à l’étranger. Je n’ai pas davantage de clients en région parisienne que dans d’autres régions. Ce fait est particulièrement notable. Bien que je ne puisse pas en connaître la raison de manière certaine, je pense que cela est lié au fait que la compétence en matière de fiscalité des cryptomonnaies est aujourd’hui assez rare et que, par conséquent, les clients, où qu’ils se trouvent, sont amenés à me consulter après avoir effectué quelques recherches (j’ai bien sûr des confrères intervenant aussi dans ce domaine mais au total nous restons peu nombreux).

Problématique

Problématique

J’ai fait appel à Anomia pour plusieurs raisons.

La première tient au fait que c’est Valentin qui m’a directement démarché et je l’ai trouvé extrêmement sympathique et pertinent dans son discours.

Ensuite, sa proposition tombait au bon moment pour moi car le cabinet était en développement et je sentais qu’un peu de « méthodologie » serait tout à fait bienvenue pour croître de manière ordonnée et saine.

Être avocat et « entrepreneur » n’est pas facile tous les jours. En plus de son métier d’avocat (je parle ici de celui de praticien, de technicien), il faut chercher à se développer, savoir parler aux prospects, aux clients, savoir facturer, gérer un cabinet et son personnel, etc.

De ce point de vue, le métier est très différent de celui que l’on exerce lorsque l’on est collaborateur en grand cabinet (j’ai travaillé pendant six ans au sein de CMS Francis Lefevre Avocats). Tout ce que doit faire l’avocat « entrepreneur » je le faisais de manière assez intuitive, sans trop le structurer ou le théoriser. Je le faisais nécessairement de manière imparfaite, même si in fine, le cabinet se développait de manière satisfaisante.

Faire appel à Anomia, c’était pour moi l’occasion de structurer tout cela de manière professionnelle, de continuer d’accélérer.

La pertinence d’Anomia, c’est d’apporter aux avocats une formation facile à acquérir, avec des outils concrets, qui sont à mes yeux très utiles et que l’avocat n’apprend à aucun moment au cours de sa formation.

Il y a là une vraie lacune dans la formation des avocats (que ce soit à l’université, au CRFPA, en stage ou pendant les premières années de collaboration). On passe des années à étudier le droit, la déontologie, etc. mais à aucun moment on apprend des rudiments de marketing ou de gestion alors que pour faire ce métier et en vivre, c’est pourtant indispensable.

Imaginez un cuisinier qui a travaillé dans un brigade pendant des années, qui est bien formé et qui a plein de talent. S’il souhaite s’installer et ouvrir son propre restaurant, son talent et son professionnalisme ne suffiront pas à faire tourner son affaire. Il va devoir apprendre à faire une carte, à fidéliser une clientèle, à travailler sa notoriété, etc.

Alors oui on peut l’apprendre sur le tas, mais disposer des bons réflexes et de quelques clés simples dès le début facilite quand même grandement la tâche.

Intervention

Intervention

De mon point de vue, le plus pertinent de la part d’Anomia est d’avoir repris des principes de base du marketing et de la gestion et de les avoir adaptés au métier d’avocat.

Il n’y a rien de véritablement révolutionnaire dans le sens où tout ce que l’on apprend figure déjà probablement dans des livres de marketing ou de gestion.

Mais le point fort d’Anomia c’est d’avoir pioché un peu partout les bonnes techniques, les bons outils, de les avoir adaptés au métier d’avocat et d’en avoir fait la synthèse dans une formation très concrète et surtout très adaptée.

On apprend, entre autre, à façonner son discours pour un client, à rationaliser la gestion des dossiers, à mettre en place des process. Le but et faire croître sa clientèle mais aussi de gagner en efficacité.

Le métier d’avocat entrepreneur, comme je le disais plus haut, est trop prenant pour qu’on se permette de s’éparpiller ou de perdre du temps sur des tâches qui pourraient être optimisées.

Résultats

Résultats

Il y a quatre grands conseils que je retiens :

– Toujours penser en termes de besoin client : quel est son objectif ultime et comment y répondre efficacement ? Bien souvent, le client ne l’exprime pas clairement ;

– Se focaliser sur une niche : une expertise si possible rare et que l’on maîtrise parfaitement ;

– Identifier les grands types de dossiers et clients. Cela permet de gagner en efficacité et de connaître à l’avance les questions et besoins futurs des clients ;

– Apprendre à « recycler » son contenu : posts Linkedin, article, email, Podcast, etc. (même si je ne l’ai pas encore fait).

Aujourd’hui, je peux dire que ma pratique a évoluée depuis la formation. Pour mettre en place toutes les préconisations d’Anomia, cela demande une certaine discipline et aussi du temps. Je le vois comme un investissement dans le sens où cela conduit ensuite à un gain de chiffre d’affaires et aussi de productivité. Il est vrai qu’il y a toujours des dossiers à traiter et l’on est tenté de remettre à plus tard les actions préconisées ou la mise en place d’outils concrets. Je le fais progressivement, je n’ai pas tout changé du jour au lendemain. Je me suis fait un planning sur les prochains mois avec différentes actions à mener et outils à mettre en place.

Mon objectif est d’arriver à utiliser 100% de toute la matière d’Anomia d’ici la fin de l’année.

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