Aujourd’hui dans cet épisode d’AdVocat, nous recevons Maître Lionel Spizzichino, avocat associé chez Willkie Farr & Gallagher.
Nous avons parlé de développement de clientèle, d’association, de son rôle en tant qu’avocat et bien plus encore…
“La marche la plus haute et la plus difficile, c’est de passer de collab à associé…et encore plus aujourd’hui.”
Lionel devient associé chez Paul Hastings en 2011, il garde beaucoup de reconnaissance envers le cabinet à qui il doit l’envol de sa carrière d’avocat.
Après beaucoup d’hésitation, il décide néanmoins de quitter la structure Paul Hastings pour rejoindre le cabinet Willkie Farr, davantage spécialisé en restructuring.
En effet, la matière étant le cœur de métier du cabinet, davantage de moyens lui sont alloués et ainsi plus d’opportunités de dossiers intéressants se présentent à lui.
“Ta survie quand t’es avocat, c’est d’être indépendant.”
Lionel est catégorique, il faut développer sa clientèle personnelle dès sa première année de collaboration. L’idée est de pouvoir être indépendant le plus vite possible et d’être libre de quitter un cabinet en cas de mésentente.
Pour lui, un collaborateur ne doit pas avoir peur de quitter une structure selon les opportunités qui se présentent, le marché etc, pour se construire la carrière qu’il souhaite.
Il appuie également sur l’importance de se rendre visible auprès de sa cible, ce qui lui a permis de devenir associé aussi “rapidement”.
“On a des clients qui nous ressemblent.”
Dans sa quête de développement, le risque est de se constituer une clientèle qui ne vous correspond pas. Un erreur qui peut vous poursuivre puisque l’acquisition fonctionne également par le bouche à oreille, ce qui risque de vous bloquer dans des dossiers qui ne vous intéressent pas.
Pour avoir une clientèle qui vous ressemble, sollicitez dans un premier temps votre réseau personnel mais surtout ayez une offre claire et précise.
“Un client veut qu’on soit avec lui.”
Avec le temps et l’expérience, Lionel se rend compte qu’il prend davantage parti dans ses conseils.
Autrement dit, il est davantage présent dans la stratégie d’un dossier mais aussi de l’entreprise et il est d’autant plus apte à proposer des solutions précises et applicables.
Pour lui, un avocat doit donner son avis. Libre au client de le suivre ou non par la suite.
Lionel nous livre également sa vision du métier d’avocat, son mode de management au sein de son équipe restructuring chez Willkie Farr et nous parle des avocats qui l’inspirent…
L’équipe Anomia vous souhaite une excellente écoute !