Après plusieurs expériences en entreprise dans le secteur bancaire, Thomas intègre le cabinet Decker, avant de rejoindre Bpifrance en 2020.
Bpifrance est une banque publique d’investissement, un organisme français de financement et de développement des entreprises. Elle est le fruit du regroupement d’Oséo, de CDC Entreprises, du FSI et du FSI Régions. (Wikipédia)
La direction juridique du groupe est composée de différentes directions juridiques. Certaines sont dédiées à des métiers comme le crédit, financement, investissement etc… tandis que d’autres équipes sont spécialisées en gouvernance et coordination ou encore en tout ce qui concerne le corporate.
Thomas est à la tête de cette dernière. Il intervient sur des sujets de négociations de contrats, propriété intellectuelle, marques, contentieux etc… Son équipe est composée de profils généralistes en droit des affaires.
Thomas explique qu’ils internalisent un maximum de compétences. Toutefois, ils peuvent faire appel à des avocats lorsqu’ils recherchent une expertise particulière.
C’était le cas pour des notions d’open banking, de signature électronique ou encore sur du droit des nouvelles technologies.
Parfois, des avocats sont appelés en renfort lorsque la charge de travail ne peut plus être assurée par l’équipe juridique. Cependant, Thomas trouve qu’il n’y pas encore de structure d’honoraires qui correspondent à ce besoin.
“Aujourd’hui, le temps passé c’est de plus de plus compliqué en entreprise”
La facturation au temps passé reste en effet un sujet bloquant dans les entreprises.
Pour lui, ce type de facturation est “totalement décorrélé de la valeur apportée au client”.
En ce qui concerne le forfait, cela peut fonctionner avec des dossiers récurrents mais autrement il préfère travailler avec un cap. Tout en rappelant l’importance de la transparence et de la communication entre avocat et client à ce sujet.
Pour choisir un avocat, Thomas explique qu’il se base beaucoup sur l’expérience client, et les recommandations. Il avoue également consulter les classements, comme Legal500, Chambers…
Cela lui arrive aussi de lancer des appels d’offres afin de découvrir de nouveaux profils.
“L’intérêt final reste la fidélisation.”
Thomas explique qu’il préfère travailler avec des avocats avec qui la relation est déjà établie.
Cela facilite les relations : “on se connait bien, on connait nos cultures, nos manières de travailler”, au final le gain de temps n’est pas négligeable pour les deux parties.
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