« « Je pense que j’ai eu beaucoup de chance à des périodes où j’ai eu des doutes. », Olivier Janoray, Associé chez Arsene. »

Les débuts et le choix du droit fiscal

Olivier explique que son choix de carrière s’est fait entre le droit pénal et le droit fiscal, avec une préférence pour ce dernier en raison de sa technicité et de la sécurité qu’il offrait.

Il mentionne également ses premières expériences en tant qu’étudiant en droit et ses premiers stages dans un cabinet pluridisciplinaire.

Les débuts à l’université et l’EFB

Olivier Janoray revient sur sa passion pour le droit et son choix de partir à l’université de droit. Il détaille sa scolarité et sa décision de rester à l’université de Bourgogne pour des raisons personnelles. Il souligne notamment l’importance de connaître tout le monde et d’être proche des professeurs dans une université plus petite. Il explique ensuite son parcours en passant son Master 2 à Assas, suivi de la préparation au barreau à l’EFB, et enfin, son premier stage au Conseil d’État.

L’entrée dans le monde professionnel

Olivier Janoray parle de sa première expérience en tant que stagiaire chez Sullivan & Cromwell, un cabinet américain spécialisé en fiscalité.

Il explique comment il a ensuite rejoint le cabinet Arsene où il travaille depuis 13 ans.

Il mentionne les différentes étapes de son parcours, ses premières années en fiscalité des entreprises, et sa transition vers la fiscalité patrimoniale et la gestion des structures de détention.

Olivier évoque également sa clientèle composée de familles, entrepreneurs et top managers, et les domaines de la fiscalité qu’il traite aujourd’hui, notamment la cession, la restructuration et la transmission.

Parcours professionnel et évolution dans le cabinet

Olivier Janoray a été nommé associé chez Arsène après dix ans de travail, en janvier 2021.

Il explique que chez Arsène, un cabinet français, il n’y a pas de parcours clair vers l’association, mais au fil des années, des règles ont été mises en place pour rendre le processus plus lisible. Il raconte ses débuts difficiles au cabinet, où il était considéré comme un outsider en raison de son précédent emploi dans un cabinet américain. Cependant, il a finalement eu l’opportunité de travailler avec le Managing Partner du cabinet, ce qui a été un tournant dans sa carrière.

Acquérir une liberté professionnelle

Olivier explique l’importance pour les collaborateurs de développer leur clientèle personnelle afin de gagner en autonomie et en liberté professionnelle. Il souligne que cela ne concerne pas seulement l’argent, mais aussi la gestion des relations clients et la résolution de problèmes.

Il insiste sur le fait que les collaborateurs doivent être capables de dire non et de prendre des décisions en toute liberté s’ils souhaitent devenir associés du cabinet.

Gestion des clients et des honoraires

La discussion se tourne vers la manière dont les avocats gèrent les clients et la tarification de leurs services. Olivier explique que la tarification dépend du type de mission, avec des missions budgétisées et des taux horaires pour d’autres. Il évoque les défis liés à la perception des honoraires par les clients.

Un gros débat et une question sensible.

Évolution du métier d’avocat et de l’ambiance en cabinet

Olivier constate que le métier d’avocat évolue rapidement, notamment en ce qui concerne les attentes des nouvelles générations en matière de travail et de vie personnelle.

Il estime que les cabinets devront s’adapter à ces changements. Il aborde également la question de la répartition de la valeur créée par le cabinet, affirmant que de nouvelles méthodologies devront émerger pour mieux partager cette valeur avec l’ensemble des acteurs.

Perspectives sur l’avenir du métier

Olivier prédit que le lieu de travail, le télétravail et d’autres aspects de la vie professionnelle évolueront. Il insiste sur l’importance de repenser la manière dont la valeur est partagée au sein des cabinets d’avocats, en cherchant des méthodes plus équitables.

Il faut d’après lui, sortir du schéma binaire de la rémunération et de repenser la façon dont la valeur est créée et partagée.

Le développement et la notoriété d’Arsene

Olivier Janoray discute de la manière dont Arsene développe sa clientèle.

Il souligne l‘importance de la notoriété du cabinet en tant que marque, mais explique que le développement repose principalement sur le relationnel. Il évoque également la création de contenu, notamment des articles techniques, des interviews, et sa participation régulière sur BFM Business.

L’impact de ses interventions médiatiques

Olivier Janoray explique comment ses interventions médiatiques ont eu un impact positif en termes de crédibilité pour Arsene.

Il mentionne que la majorité de ses clients proviennent d’intermédiaires, tels que des banquiers ou des notaires, et discute de la façon dont il gère ces relations pour attirer de nouveaux clients.

La croissance d’Arsene et l’avenir de la fiscalité patrimoniale

Olivier Janoray parle de la croissance d’Arsene et de l’avenir de la fiscalité patrimoniale.

Il souligne que la croissance du cabinet ne connaît pas de limites et que le marché de la fiscalité patrimoniale est en pleine expansion.

Il encourage les étudiants en droit à envisager ce domaine.

Réflexion sur sa carrière et les moments de doute

Olivier Janoray partage ses réflexions sur sa carrière et les moments de doute qu’il a traversés.

Il évoque la perte de sa mère comme un moment de remise en question, mais souligne que Arsene a toujours été sa priorité. Il encourage la prise de distance dans les moments de doute et la communication pour surmonter les obstacles.

Olivier Janoray conclut en exprimant son amour pour la fiscalité patrimoniale et son optimisme quant à l’avenir de ce domaine.