Le droit, arme majeure pour défendre notre planète ?
Paul Elfassi, a eu un parcours de droit assez classique dans la faculté de droit d’Assas. S’étant très rapidement spécialisé en droit public, il voulait s’orienter vers la recherche. Cette recherche devait lui permettre de développer la législation en droit de l’environnement. Néanmoins, cette dimension de chercheur l’a très vite lassé. En outre, devenir magistrat était aussi un de ses projets. Toutefois, après un stage au parquet de Versailles, il a compris que ce n’était pas pour lui. La vision de la Justice qu’il prônait n’était pas celle que défendait selon lui les magistrats. Toujours convaincu qu’il souhaitait demeurer dans le droit public des affaires, il se retrouve par hasard confronté à un dossier en droit de l’environnement.
Une passion pour le droit de l’environnement enracinée depuis ses premiers stages
Et là, c’est le déclic, il sait qu’il veut devenir avocat spécialisé dans l’environnement. En effet, ce domaine correspond parfaitement à ses passions : droit public et recherche. Il doit alors adopter une double posture d’avocat chercheur qui doit synthétiser les recherches faites dans le domaine de l’environnement. La plupart du temps, il mène des études d’impacts de grands projets quand aux retombés sur l’eau, l’air, les vibrations, les ondes… En outre, il a aussi le rôle de conseil juridique permettant de sécuriser des projets quant aux retombées environnementales. Pour s’assurer du respect des normes de construction vis-à-vis d’une plateforme pétrolière, il a dû étudier la corrosion d’un certain métal dans l’eau. Le but étant que cette corrosion ne fasse pas augmenter la concentration de métal de façon trop importante. En effet, cela risquerait de mettre en danger les la biodiversité. Son rôle est donc essentiel dans des dossiers de ce type.
Les capacités de l’avocat spécialisé en environnement
Ce dernier doit donc être capable de synthétiser différents travaux de recherche. Le but étant de donner une lecture claire aux clients. Ainsi, ce dernier peut prendre ses décisions afin d’être en conformité avec la loi. Il doit ainsi avoir une connaissance transversale et une bonne capacité de synthèse. Dès le début des années 2000, il a participé à la construction du droit de l’environnement. En effet, les permis de construction pour des parcs éoliens n’existaient pas au début des années 2000.
Avocat dans l’environnement, le débouché logique de ses différents stages
Au cours de ses stages, il a pu côtoyer CMS avocats. Il y a appris à gérer le stress mais également à appréhender un dossier dans sa globalité. Y voir tous ses enjeux et les comprendre pour conseiller le mieux possible ses clients. Après huit ans dans ce cabinet, on ne lui propose aucune association et aucun projet à sa mesure. Le cabinet était spécialisé en permis de construire ce qui impliquait le droit de l’environnement. Néanmoins le cabinet ne souhaitait pas créer une BU dédiée au droit de l’environnement. Le cabinet le laisse donc partir et il monte son cabinet d’avocats après 6 ans dans un cabinet.
Comment devenir un avocat en environnement ? Quelle stratégie adopter ?
Tout d’abord, il faut partir d’un principe : on peut être le meilleur technicien du monde, si personne ne le sait on ne gagnera rien. Selon lui, il a choisi une petite montagne mais il est arrivé au sommet. Il a clairement mis en place une stratégie d’acquisition clients. Néanmoins, il avoue tout de même qu’il ne suit pas son acquisition au point de connaître la provenance de chaque client. Son but premier lors de ses conférences, de ses cours sur le droit de l’environnement, n’est pas commercial. Il le fait avant tout pour évangéliser. Toutefois, grâce à ses articles, il a réussi à se faire connaître et à obtenir une certaine notoriété. Paul Elfassi et BCTG ont aujourd’hui un tiers des parts de marché et comptent bien se maintenir au sommet.
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