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« Lorsqu’une porte se ferme dans un cabinet, une autre s’ouvre ailleurs »

Jean-Julien LemonnierAvocat associé chez Stephenson Harwood

Jean-Julien Lemonnier

Qui était maître Jean-Julien Lemonnier avant d’être avocat ?

À peine âgé de 13 ans, Jean-Julien a entendu parler de l’affaire Seznec. Suite à cela, il décide d’aller au tribunal de grande instance de Béthune à plusieurs reprises. Il y rencontre des avocats et décide de mener des études de droit à Lille et devient assez naturellement avocat. Jean-Julien a été assistant de justice à la cour d’appel de Douai pour quelques uns de ses stages.

Il s’oriente petit à petit vers le droit des affaires, mais, c’est à Montpellier, avec Jean-Paul Cailloux, qu’il découvre le droit de la concurrence et qu’il choisit de s’y consacrer. Malgré le manque d’aménagement de l’époque, il décide d’aller en école de commerce à l’EDHEC, qui lui permet notamment d’obtenir ses premiers stages en cabinet d’avocats.

Lorsque Jean-Julien arrive pour ses premières fois dans des cabinets d’avocats, il trouve une image complètement différente de ce qu’il avait imaginé. Il avait une image d’un métier de virtuose, alors qu’en fait, une seule chose prime : le travail.

14 ans chez White & Case

À la fin de son stage chez White & Case, on lui propose de rester en tant que collaborateur. Il restera 14 ans dans ce cabinet. Il monte au fur et à mesure en responsabilités sur les dossiers. Les demandes de conseil aux autres avocats diminuent petit à petit.

Au début, l’équipe était relativement petite et de ce fait l’équipe business developpement (BD) était également petite. Ainsi Jean-Julien a beaucoup aidé les autres dans les pratiques BD. Sur des dossiers d’anti-trust, la clientèle personnelle de Jean-Julien est arrivée après 8-9 ans d’expérience. Jean-Julien a d’abord voulu travailler avec les clients existants et donc favoriser la vente additionnelle.

Concernant les recrutements via chasseurs de têtes, Jean-Julien a été régulièrement sollicité sur des périodes spécifiques : vers 2-3 années de pratiques, au bout de 8 ans de pratique puis relativement régulièrement. Jean-Julien a toujours répondu à ces appels, que ce soit pour savoir ce que l’on vaut, être au contact du marché et connaître les tendances du marché. Cela permet également d’avoir le ressenti de confrères sur son profil.

Vers ses dernières années chez White & Case, en tant que Counsel, Jean-Julien a renoué avec les chasseurs avec un objectif : devenir associé sans « sas » counsel, afin d’éviter une période de dépendance et d’obligation de référer comme Jean-Julien a pu connaître chez White & Case. Aujourd’hui, Jean-Julien est devenu décisionnaire et dirige des projets. Une chose a beaucoup plu à Jean-Julien, c’est l’énergie du cabinet et de ses avocats tout en conservant un bagage technique extrêmement solide.

L’arrivée chez Stephenson Harwood

Deux choses sont mises en place : la confiance et des outils de développement commercial. Jean-Julien reçoit également de quoi monter une équipe ainsi que des dossiers transmis par les bureaux étrangers i.e par des canaux de ventes croisés.

Son expérience en recrutement des stagiaires et des collaborateurs lui a permis de choisir une équipe qui lui ressemble, avec qui il s’entend bien et avec qui il travaille quotidiennement avec plaisir. Il a notamment été rejoint par Laetitia Ghebali il y a deux mois. Stephenson Harwood lui a permis de choisir son équipe, là où un autre cabinet aurait surement favorisé un profil plus junior afin d’être formé par un jeune associé. Cela a pu permettre un démarrage rapide et opérationnel.

Aujourd’hui Jean-julien travaille essentiellement avec Londres et a un large scope d’intervention avec une petite dominance pour le milieu bancaire.

Objectifs sur 5 ans

Le but est de développer une équipe de 5 à 10 personnes où les gens sont contents de travailler sur de beaux dossiers de contentieux anti-trust, de contrôles de concentration, d’investissements étrangers, de compliance, etc. Jean-Julien a particulièrement à cœur que les stagiaires sortent heureux et grandis de leur expérience avec son équipe.

Dans ce podcast, on aborde également :

1- Le développement au sein du même cabinet

2- Le rapport aux chasseurs de tête

3- Les clés de l’association dans un grand cabinet


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